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Missa Tournai (2008-01-01)
De Caelis
Date de sortie : 2008-01-01
Détail
Distributeur : Harmonia Mundi
Genre : Classique
Musiciens invités :
MISSA TOURNAI
Première messe polyphonique – XIVe siècle
Prise de son, montage et direction artistique :
Jérôme Lejeune
Enregistrement réalisé à l’Église Saint-Apollinaire à Bolland,
Belgique
Ricercar, distribué par Harmomia-Mundi
Direction et chant : Laurence Brisset
Chant : Florence Limon, Estelle Nadau, Léna Orye, Caroline Tarrit
Jubilatoire, virtuose, éclatante de lumière, issue de l’activité créatrice de la Chapelle pontificale d’Avignon, la Messe de Tournai est sans doute la plus ancienne messe polyphonique conservée. Dédiée à la Vierge Marie, elle a l’ampleur et la majesté des grandes architectures gothiques. Il s’agit d’une compilation et non d’une composition unitaire, les pièces sont anonymes et proviennent de lieux et d’époques différentes. Elles furent assemblées et apparemment copiées par un seul scribe. A la fois archaïque et novatrice, cette messe témoigne des bouleversements musicaux engendrés par le passe de l’Ars Antiqua à l’Ars Nova.
Avec le soutien de l’aide de la Communauté française (Direction générale de la Culture, Service de la Musique)
Classica Répertoire Juin 2008
« Dans le plain-chant
comme dans la polyphonie, l’ensemble De Caelis illustre deux mots :
luminosité, clarté. Sonorité emplie de lumière,
lisibilité au pixel près du contrepoint, ductilité et
plénitude, suavité contredisent la réputation d’austérité d’un
tel répertoire. Une particularité de l’ensemble à souligner,
cette faculté d’insuffler dans les lignes contrapuntiques une
pulsation irrépressible »
Sophie Roughol
Res Musica, juin 2008
« Œuvre essentielle, sa beauté intemporelle,
bouleversante est profondément contemporaine dans son expressivité comme
dans sa composition. De Caelis nous fait percevoir la sensualité mélancolique
des ces chants, faisant vibrer l’architecture polyphonique de cette
messe, Ces voix donnent à la poésie de ces textes sacrés
et profanes mêlés, les couleurs des vitraux, reflétant
les milles facettes d’une spiritualité se cherchant face au
silence infini des sphères célestes. »
Monique Lepelletier
Diapason, juillet 2008 4 diapasons
« Le fin travail de ce groupe
féru de contrepoint médiéval s’ouvre une remarquable
version , sans doute la meilleure disponible, d’un des plus impressionnants
motets de Philippe de Vitry. Des timbre, des intentions musicales et des
couleurs qui assurent de vrais moments de grâce. De Caelis confirme
son rang au sommet… »
David Fiala