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Refrains (2007)

Compagnie métalepse

Durée : 50 minutes

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D’abord, le violoncelle de Rebecca Handley installe l’étonnement et l’écoute. Christian Tardif accueille les enfants, pour qu'ils entrent dans la salle à pas de loup, et s'assoient confortablement : la musique est calme. Puis Christian présente Rebecca, et se présente brièvement, en prolongeant la qualité du silence. Il ne sait rien faire, sauf, peut-être…
L’histoire arrive, l’histoire est là !
La musique n’accompagne pas : elle existe par elle-même, elle fait avancer l’histoire ; trois personnes sont en scène, Rebecca, Christian, et le violoncelle.

Les enfants interviennent : ils ont un cadre. Ils devinent, ils devancent. Ils répètent les gestes, en support à leur attention. Ils répètent les mots, ils les mâchent, les ingèrent dans le plaisir du rythme et du « parlé chanté » : Refrains est un spectacle musical autant que de paroles. Le plaisir de la répétition correspond à la nécessité d’avoir des repères, des points fixes ; un « écrit ». Les petits éprouvent un besoin d’écriture, comme celui d’une loi. Vient ensuite le plaisir de l’oralité, des variations, de l’improvisation avec ses propres mots. Mais cette liberté de l’oral s’apprend parce qu’une forme existe d’abord : l’écrit, qu’il se fixe sur papier, disque dur, ou mémoire.
Voilà nos contes de randonnées, si proches des chansons, et des comptines, avec leurs refrains. Des histoires très structurées, qui encadrent un conte plus complexe.

Ces contes sont des récits animaliers se déroulant dans un cadre rural qui existe encore en Normandie : racontés ailleurs, ils se situeraient ailleurs. Il ne s’agit donc pas de réactiver artificiellement un folklore imaginaire « bien d’che nous », mais d’une part, d’aider des enfants à regarder cet environnement, d’autre part, à apprécier la poétique un peu crue des fermes et basses-cours, métaphore de nos mœurs, de nos rires et de nos peurs. Le conteur vise un langage clair, avec des clins d’œil propices à plusieurs niveaux de compréhension. Une écriture pour l’oral : comme en musique improvisée il y a un thème et des variations. Les ellipses permettent un jeu très visuel.

Sources
- Le renard qui a perdu sa queue. Source : Mathilde Leriche.
- La moufle, thème universel.
- Canard, oie, cochon, version plus « archaïque » des trois petits cochons. Beaucoup de petits très cultivés reconnaîtront le thème bien connu. Source : Mathilde Leriche.

L'équipe

Auteur/e : Christian Tardif
Mise en scène : Praline Gay-Para
Direction musicale : Rebecca Handley
Distribution : Christian Tardif
Rebecca Handley
Création lumières : Grégoire Desforges

Contacts

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Production

Production principale :  Compagnie métalepse

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